« On n’est jamais poète, ni lecteur de poèmes, sans un brin d’oisiveté »
Paul Eluard
Oiseau oisif picorant Serena
« Sirène que mer hante
Dans la tempête chante »
Un vers d’une anthologie
qu’Eluard composa
En le récrivant ainsi
IX siècles bien après
Voilà Sirène femme-poisson
Reprenant sens et son
Brassens qui avait des lettres
La mit dans sa Supplique
Chantant dans la tempête
Pour que sur la Corniche
Son corps fut enterré
Philippe de Thaun
Poète médiéval
File la métaphore
Moins badin plus sérieux
C’est que à cette époque
Fallait à la fin des fins
Tirer tout vers Dieu
Sirène était la diable
Le poème dès lors
Se finit aujourd’hui
Pour nous les mécréants
En queue de poisson
Fallait oser l’écrire
Dans oisiveté
il y a oiseau
il y a oiseux
et puis oiseuse
il y a oiselet
et la mère l’oie
il y a oisif
et puis lascif
il y a oiselle
et oisillon
et puis oiseleur
il y a lasciveté
aussi brièveté
dans oisiveté
il y a vacuité
disponibilité
immobilité
il y a oie
il y a si
il y a vœux
il y a thé
dans oisiveté
il y a paresse
à c’qu’il parait
moi
je oisive
en liberté
fraternité
inégalité
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twitt twitt twitt combien de mots pour twitter les oiseaux autant que pour leurs becs leurs ailes et ma plume d’alouette d’autour et de dorio twitt twitt twitt
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