Langue vivante
et vivifiante
Encore heureux
À corps perdu
Vers le vert
du vocabulaire
Verte la mer
Pour compenser
L’amère bile
De la vie triste
Ne t’en fais pas
Toi qui me lis
Petit nenfant
Suçant mes vers
Ou vieil enfant
Aux cheveux blancs
Mine de rien
La langue verte
Au sein des mots
C’est le bon lait
Des dictionnaires
Qui nous nourrit
Un commentaire de Maria-Dolores Cano
Cher jean Jacques,
Il y a déjà un long temps qu’il m’est impossible de poser
un commentaire dans Poésie mode d’emploi
alors, je vous lis sans commentaire
En robe grise et verte avec des ruches,
Un jour de juin que j’étais soucieux,
Elle apparût souriante à mes yeux
Qui l’admiraient sans redouter d’embûches ;
Elle alla, vint, revint, s’assit, parla,
Légère et grave, ironique, attendrie :
Et je sentais en mon âme assombrie,
Comme un joyeux reflet de tout cela ;
Sa voix, étant de la musique fine,
Accompagnait délicieusement
L’esprit sans fiel de son babil charmant
Où la gaîté d’un cœur bon se devine.
Aussi soudain fus-je après le semblant
D’une révolte aussitôt étouffée,
Au plein pouvoir de la petite Fée
Que depuis lors je supplie en tremblant.
Verlaine (La bonne chanson)
Poétiquement
Abrazo
Maria-D
J’aimeJ’aime
Merci Maria C’est étonnant que vous ne puissiez accéder aux commentaires Ça nous prive d’une voix à la musique fine Fraternellement JJ
J’aimeJ’aime