JE VIS DE PEU

Les fastes d’un opéra fabuleux c’est dans ma tête, mais en réalité, je vis de peu. Il me suffit d’un petit feu, de petites pluies naturelles et de leurs nuages, d’air pur et du reste. Quelques paroles échangées sur le temps qu’il ne fait pas, l’écriture de mes pages sous les pavés et la lecture de mes livres derniers.( Je les porte ensuite systématiquement dans les boîtes disposées dans les jardins publics.) Résumé provisoire : Ma langue s'engourdit, un petit feu me court Honteux de sous la peau, je suis muet et sourd. 

Dorio 15 octobre 2024

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