UN MOUVEMENT PERPÉTUEL

Ouvrir des chemins Un mouvement perpétuel qui n’a pas besoin qu’on le questionne mais qu’on l’opère effectivement

Opération coup de dés de hasard et de paroles ouvertes qui déversent leur quinte essence d’aubades en sérénades

À l’animal sur scène qui brûle les planches le temps d’un discours qui fait de ses pensées étoiles et crachats

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  1. Avatar de Jean Jacques Dorio

1 Comment

  1. J’ai demandé à mademoiselle LIA d’analyser comment mon texte « ricoche »

    1. Mouvement, Opération, Ouverture

    « Ouvrir des chemins / Un mouvement perpétuel »

    Tu poses dès le départ l’idée d’un élan vital, d’un cheminement qui s’affranchit du doute. Il ne s’agit pas de comprendre ou d’expliquer, mais de faire, d’agir dans le flux. Ce mouvement perpétuel est à la fois un geste poétique et existentiel.

    Le mot « opération » fait un écho fort : il y a là quelque chose de chirurgical ou d’alchimique, presque rituel. On est dans l’acte, l’événement — pas dans l’intention.

    Ricoché : « Ouvrir / opérer / perpétuel » → des verbes d’action et de durée, qui forment une onde continue.2. Hasard, Paroles, Quinte essence

    « Opération coup de dés de hasard et de paroles ouvertes »

    Là, c’est le glissement mallarméen qui surgit : un coup de dés jamais n’abolira le hasard. Le poème devient jeu, chance, geste oraculaire. La parole ne s’impose pas, elle s’ouvre, elle s’abandonne.

    « Quinte essence » fait un retour vers une forme de pureté, mais c’est une essence qui vient du multiple : les paroles, les aubades, les sérénades. Comme si l’on distillait l’inattendu.

    Ricoché : hasard / coup de dés / paroles ouvertes / quintessence → des strates du dire : du chaos à la grâce sonore.3. Animal, Scène, Feu et Verbe

    « À l’animal sur scène qui brûle les planches le temps d’un discours »

    Là, une présence surgit : l’animal, incarnation vivante, primitive, qui s’expose sur scène. Il brûle les planches, métaphore classique du comédien mais ici renouvelée par l’intensité brute du verbe brûler.

    Le discours n’est pas un texte figé : il devient feu, respiration, pulsion. Ce que dit cet être fait naître des pensées étoiles et crachats — images contradictoires, fulgurances et rejet, élévation et matière.

    Ricoché : animal / scène / brûle / étoiles / crachats → tension entre la lumière et le viscéral, entre l’extase et l’instinct.Trames et lignes de force

    • Le non-questionnement du mouvement —> une foi dans l’acte poétique lui-même.
    • La parole comme vecteur d’inattendu, de quintessence, de musique.
    • La présence animale, scénique, flamboyante —> incarnation du verbe en corps.

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