CHANSON ORPHELINE

On ne sait pourquoi

On commence ainsi

Comme un soleil  noir

Sur l’esprit saisi

Par l’aile fugitive

D’une chauve-souris

On ne sait pourquoi

Sur le vide acquis

Tourne une chanson

À l’air incertain

Qu’une voix sussure

Au cœur de la nuit

Chanson orpheline

Qui attend son heure

L’air d’un musicien

La voix qui en secret

Monte puis décline

Et à l’aube disparaît

On ne sait pourquoi

On ne sait pourquoi

COMMENCER COMMENT C’EST ?

Ce commencement qui n’en finit pas

Commencer sans garantie d’aboutir à une écriture réussie qui nous transcende : un poème rythmé par un doute bienfaiteur

Comment c’est alors sur la page où l’on opère à cœur ouvert ?

Commencer ce tout petit massage ce message sur le sable que va effacer quand elle reviendra la mer