LE SOUFFLE D’UN SONNET

Quelques alexandrins ça repose des brumes

Des bruits de la cité des querelles intestines

Du fracas des télés que les pauvres allument

Pour écouter Machin nous parler de Poutine

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Quelques alexandrins on peut casser la rime

Ainsi fait le poème indigne du désir

très pur qui le dicta mais enfin il existe

On l’atteste on l’affirme la plume à la main

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Sur l’ardoise du temps les mots hantent les choses

Le chaudron de Chardin la chaise de Van Gogh

La pipe de Magritte la lampe de ta chambre

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Avec le cœur vibrant de la mer sous la lune

Une chanson de mai d’un Brésilien sublime

Le rythme et le souffle présents dans ce sonnet