
Un grand gros livre dressé sur mon bas-ventre mes cuisses et mes genoux : stimuler les cinq sens lis-je.
Les cinq sens d’un même mot par exemple.
Reconnaissance du paradis, le jardin clos des persans qu’ils nommaient paridaisa.
Jadis, naguère, je le nommais de mille manières en 4 recueils* pour 4 lecteurs, comme l’on dit des chats.
Un gros grand livre et ses trésors de labyrinthe en utopie, inépuisables allégories comme une partition musicale aléatoire et combinatoire, comme un tableau monotype ou la non-figuration nous emporte dans les sous-bois des pré-textes, sous-textes, hors-textes.
Hasards en lutte avec Harmonie.
Un gros grand livre sur et dans ma tête en vision simultanée, réduit maintenant à cet exercice dérisoire, ridicule, atypique, écrit sur une feuille de filtre à café, mais « suffisamment pour ouvrir les yeux », à ceux et celles qui aiment le désordre des signes en rotation, qui creusent labyrinthes, jardins, éphémères paradis.
* « Présents de Paradis », « Éphémère Paradis » « Lector in Paraiso », « Petites feuilles de Paradis »
Encres Vives (collection Encres Blanches)
Jean Jacques Dorio