Que tu sois environné par le chant d’une lampe ou par la voix de la tempête,
par le souffle du soir ou le gémissement de la mer,
toujours veille derrière toi une vaste mélodie, tissée de mille voix,
où de temps à autre seulement ton solo trouve place.
Rilke
la voix du silence
la voie du menuisier faisant sa planche
la planche du palimpseste
qu’il faut chaque jour raboter
la voix de la mémoire
la voie d’eau et de feu
sur ce papier sépia qui flotte
entre oubli et nouveauté

sur fond labyrinthique
jj dorio