BROUILLONS BOUILLONS D’ÉTERNITÉ
Je ne fais jamais de brouillon mais ce texte qui s’écrit sans foi ni loi ne viendra peut-être jamais au jour. S’il apparaît quelque part, en numérique immédiatement, ou plus tardivement, et de manière bien plus rare, sur la page d’un livre, ça voudra dire qu’à partir de ce texte qui n’est pas un brouillon, mais une ébauche, une esquisse et même parfois, « tel quel » le texte sorti du premier jet…ça signifiera que le texte a été revu, recopié, transféré des doigts sur le stylo aux doigts sur le clavier du traitement de texte.
Brouillon, bouillon de culture, comme le titre d’une célèbre émission de télé.
Brouillon pour bouillon, je préfère le Bouillon Racine.
C’est toute une histoire d’Art déco et d’os à moelle.
C’est toute une rue qui se termine avant la place du théâtre de l’Odéon,
par la Librairie-Galerie Racine qui édita Une minute d’Éternité.
La photo ci-dessous en fait foi.
Décidément depuis que les brouillons fétiches d’écrivains ont disparu…tout est permis !

"Si notre cœur était assez large pour aimer la vie dans son détail, nous verrions que tous les instants sont à la fois des donateurs et des spoliateurs et qu'une nouveauté jeune ou tragique, toujours soudaine, ne cesse d'illustrer la discontinuité essentielle du Temps" Gaston Bachelard