Chaque page blanche m’est incertitude, Mais sans garantie aucune, je m’y lance Pour pratiquer cette action insensée De mesurer l’impact des mots qui vont s’écrire Sur mes affects mes idées d’un instant, Qui ne font que passer. Au hasard d’une nécessité ? Je ne sais…mais j’essaie De la laisser se composer. Page blanche, vierge et vivace en ses attraits, Et puis perdue dans un vol trop heurté, Ou, quelquefois dotée d’un charme mystérieux. Celle-ci, comme bien d’autres, aura été, pour le moins, Esquissée, Transférant les incertitudes qui me nourrissent, De la main au papier.

une autre manière singulière d’occuper l’espace d’une page blanche