CHAQUE PAGE BLANCHE M’EST INCERTITUDE


Chaque page blanche m’est incertitude,
Mais sans garantie aucune, je m’y lance
Pour pratiquer cette action insensée
De mesurer l’impact des mots qui vont s’écrire
Sur mes affects mes idées d’un instant,
Qui ne font que passer.

Au hasard d’une nécessité ?
Je ne sais…mais j’essaie
De la laisser se composer.

Page blanche, vierge et vivace en ses attraits,
Et puis perdue dans un vol trop heurté,
Ou, quelquefois dotée d’un charme mystérieux.

Celle-ci, comme bien d’autres, aura été, pour le moins,
Esquissée,
Transférant les incertitudes qui me nourrissent,
De la main au papier.

une autre manière singulière d’occuper l’espace d’une page blanche

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