Du deux au onze juin de l’an deux mille vingt trois J’ai marché chaque nuit dans la forêt des mots A l’abri dans une chambre-cabane du quartier d’Hammersmith in London Ce fut un grand plaisir de laisser ainsi pousser mes bois comme des petits pois Aujourd’hui dimanche je retourne en Provence avec mon carnet d’écriture dans l’avion de British Airways Il faudra de retour au bercail Éclaircir tout ça En souhaitant que les fumeurs invétérés et autres maniaques jouant avec les allumettes Ne mettent le feu à mes quelques arpents d’écriture Qui ont illuminé mon blog en aparté Avec ses petits papiers Qui ne font pas de fumée