pour Séverine Auffret La vague de la vie nous frappe avec violence Il faut sortir du nid douillet où nous étions Tenus par le cordon Quitter la vie d’Utère Où nous nous promenions en la mer d’Espérance Nous voilà nés tenus par les pieds la tête en bas Criant : Terre ! Terre ! le corps luisant de front Et d’yeux Soumis aux aléas de l’existence Tel dit : Les Muses m’ont apporté leurs présents Et telle autre (dame rare dont on a conservé les écrits) : Élève mon esprit d’un désir excellent Patati patata Charabi charabia S’accompagnant du grief mal qu’ils endurent Ses poètes chrétiens cultivent le dolorisme Ils méprisent la vie : un mensonge frivole Contre eux assurément j’aurai toujours dent dure Avec Marc Claude Buttet 1530-1586 (l’Amalthée) Et Gabrielle de Coignard (1550 ? 1586) (Œuvres chrétiennes)