J’AI TOUJOURS FUI LES GENS AUX HUMEURS NOIRES


J’ai toujours fui les gens aux humeurs noires
Chagrins, fâcheux, mélancoliques, hagards,
Grincheux, dépités, présomptueux lézards
Qui se dorent au soleil de leurs désespoirs

Pour toi, Amour, sonnets rondeaux, ballades,
J’ai écrit j’ai chanté comme un malade
Qui fait la nique aux maladies de l’âme
Pour tes yeux lumineux, tes cheveux d’or, le rubis de ta bouche,
Pour la beauté lunaire de ton front argentin

J’ai écrit retiré du fond de la nuit brune
Lisant et écrivant sonnets des plus anciens
Changeant vers de l’Enfer en poèmes bon teint
Épouvantables idées en chants spirituels
Je te donne en fin ce vers inactuel




Laisser un commentaire