LES VRAIS PARADIS

Je viens de relire deux pages écrites au crayon dans le tgv qui nous amenait d’Aix en Provence à Paris 
Il y a des images vues du train
Il y a des allusions aux livres que nous lisions
Toi le dernier Vargas avec le personnage d’Adamsberg dont tu raffolais
Moi des nouvelles tournant autour de bistrots parisiens
De temps en temps ai-je écrit nous joignons nos mains
En recopiant cet extrait je relie maintenant ces instants vécus à la minute présente :
le silence d’une chambre
l’impossibilité de revivre ces instants précieux avec toi qui as rejoint ta nuit définitive
et cette phrase proustienne résumant le tout
mais que je tords un peu :
Les vrais paradis sont les paradis qu’on a vécus / perdus.

Martigues 7 février 2024

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