EN SOMME

 
Chaque nuit entre deux sommes
Tu vogues toujours et encor
Vers Ithaque errant éternel
Tournant tes feuilles recto
Verso du travail de mémoire
Qu’un poème comme un clap
Sur la langue du lexique multiplié
Ébranle éclabousse de tes écumes
De nuit tes pensées de papier
Entre deux sommes


AJOUT

JE ME RÉVEILLE D’UN COURT SOMME

Cette histoire de soi qui s’écarte de moi, ce n’est pas que dans les livres.

Je me réveille d’un court somme, (le premier de la nuit), avec la sensation d’une conscience paradoxale :

je ne sais plus l’espace d’une seconde où j’habite, quel jour on est, quelle est mon identité…

Ça pourrait semer le doute, ça me donne l’énergie venue de ce courant mystérieux « antérieur à la connaissance » d’un questionnaire inhabituel :

qui ne suis-je pas ? ce que n’est pas mon identité ? ce que je ne sais pas ?

Laisser un commentaire