DANS LE DÉSORDRE LE DISCONTINU

Dans le désordre, le discontinu :
le souvenir du monde shakespearien des sorcières,
la Tour Eiffel calligramme d’Apollinaire,
Salut monde dont je suis la langue éloquente,
les sirènes de New York dans Ionisation,
l’oeuvre pour percussions d’Edgar Varese,
gongs,bongos,claves,tambour militaire,caisse claire,
cymbalum mundi,
L’art de dictiez et de fere chansons,balades,virelais
et rondeaux,
d’Eustache Deschamps, auteur du premier art poétique écrit en français au siècle XIV,
les yeux de fougères de Nadja
qui pour sa première nuit à Paris
a choisi le Sphinx Hôtel,
et ces mots qui ont agi par implosions
et ricochets,
dans la beauté archaïque
d’un collage surréaliste.

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