Sur la possibilité de raconter l’histoire de nos vies particulières on peut pousser loin le bouchon.
Cette romancière affirme que l’histoire de sa vie n’existe pas. Les chemins qu’elle a parcourus ou les lignes qu’elle croyait avoir tracées se sont effacés.
Cet autre a écrit ses mémoires en suggérant que le genre avait son importance, mais lui, non.
Ce troisième avait bien écrit une sorte d’autobiographie mais le texte a disparu et il n’est resté que les notes de bas de page.
Le quatrième, qui il est vrai est entré dans la période d’une vie où il est conseillé de ne pas trop attendre si l’on veut donner corps à son projet, m’ a confié le titre qui annonce son ouvrage. Je vous le donne en mille : Un livre n’est pas une vie Je le sais bien Mais quand même Ceci est le livre de ma vie
Le cinquième comme les doigts d’une main existe…mais pour l’instant je ne vais pas fatiguer plus longtemps mon lecteur qui a comme tout le monde son histoire à gérer.