MUS IN PICE

Souvent et sottement me voilà (re)parti à l’aventure d’écrire sur moi, d’étendre cette manière de fureter non à partir « du parti pris des choses » mais de mes gloses autocentrées, me voilà pris de tournis comme je vis enfant un bœuf de notre étable attrapé par cette maladie. Devant cette attitude d’un gloseur s’empêtrant dans sa besogne, notre auteur de Montaigne disait (en pensant aussi à lui même) Mus in pice : c’est comme une souris dans la poix. Nul esprit généreux, ajoutait il, ne s’arrête en soi. Il prétend (cherche) sans cesse et va outre (au-delà) de ses forces.

Intranquille il vise la tranquillité. (Ça c’est de moi)

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