- Franchement, où en es-tu ?
- Avec le temps, ça devient inexplicable.
- J'entends bien, mais comment tu l'expliques ?
- Mais justement, je ne sais pas.
- Écoute-moi, si tu ne sais pas où tu en es, au moins peux-tu nous dire d'où tu parles ?
- Ah! la question qui tuait en Mai 68 !
- Oui, tu y es !
- Eh bien, d'où je parle ? Je vais y réfléchir, mais je te rassure, c'est toujours d'un lieu où ma prise de parole n'est pas encore située Outre Tombe.
Dialogue intérieur I
Ce texte semble être un dialogue philosophique ou littéraire, explorant des thèmes d’identité, de localisation et de prise de parole. Il joue sur l’idée de l’incertitude et de la difficulté à situer précisément d’où l’on parle, tant sur le plan géographique que métaphorique . Le dialogue fait référence à Mai 68, une période de contestation sociale et politique en France, où la question de la localisation de la parole et de l’identité était centrale. La référence à « Outre Tombe » pourrait être une allusion à la mort ou à une dimension transcendantale, suggérant que la parole est toujours située dans un espace vivant et dynamique.
Une lecture du « chat Mistral » désigné ici par mademoiselle Lia.
« Outre tombe » : Mademoiselle Lia semble ne pas connaître le vicomte de Chateaubriand.
Mais pour le reste je la félicite pour sa bonne appréciation de Mai 68.
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Je te parle Jean Jacques, de chez Épictète :
Choisis, juge et vis.
« Comme son maître lui tordait la jambe, lui souriant, disait sans émotion : – Tu vas la casser ; et quand la jambe fut cassée, il ajouta : – Ne te disais-je pas que tu allais la casser ? »
Esclave et boiteux, maintenant outre tombe.
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Poème perdu Sans étincelles Poème tordu Boiteux couard Poème hardi De balancelle Où l’on embarque Larguant l’amarre
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