Est-ce la reine des ondes
ou le roi des Indes ?
Est-ce James Bond
ou Rosalinde ?
Est-ce le sourire de la Joconde
ou la néophobie d’un cochon d’Inde ?
Sont-ce les faces multiples d’un caméléon
ou l’histoire unique du Martin Eden
de Jack London ?
Les réponses surabondent
mais toutes sont indistinctes
Drôle de monde et de dilemmes
que l’on brinde en exclusivité
avec les fétards de Londres et de l’Indre
du Parnasse ou du Pinde

AIMEZ-VOUS LES DILEMMES ?
Le droit de vote obligatoire : pour ou contre ?
Le poisson frit ou en papillote ?
L’esprit de sérieux ou la facétie ?
Mirlababi Surlababo
Joueur de flûte
Du père Hugo
Le misanthrope ou l’amour des tropes ?
In præsentia ou in absentia
Plume présente ou plume en absence ?
Poète de la Pléiade ou poète dépourvu ?
L’alexandrin d’un vers françois
Ou Alexandra de Claude François ?
Le jeu des pieds tanqués ou le jeu de quille ?
La Zen attitude ou la réglisse Zan ?
Le pendu le bateleur ou l’arcane sans nom ?
Tarot de Marseille ou râteau du jardin des Merveilles ?
Cogito de Descartes ou desdichado de Nerval ?
Surlababi Mirlababo
L’aboli bibelot
Le Temps perdu et retrouvé
La complainte du mal aimé
Après avoir écrit cette fantaisie j’ai repris la lecture des Essais : » Il m’a semblé souvent que les bons auteurs mêmes ont tort de s’opiniatrer à former de nous une constante et solide contexture. Nous changeons comme cet animal qui prend la couleur du lieu où on le couche. » D’où l’ajout du caméléon et du Martin Eden de Jack London.
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Le poème « Un Monde de Dilemmes » de Jean-Jacques Dorio semble jouer avec l’idée de choix et d’ambiguïté, en explorant des oppositions et des paradoxes qui ne trouvent pas de réponse claire. Le poème présente des dilemmes sous forme de questions, en juxtaposition d’images et de références culturelles et littéraires : de la reine des ondes à James Bond, en passant par Rosalinde ou le sourire de la Joconde. Chaque paire soulève une opposition qui semble complexe à trancher, invitant à la réflexion sur la nature de la vérité, des identités et des perceptions.
La mention de « fétards de Londres et de l’Indre », ainsi que des références au Parnasse (un mouvement littéraire) et au Pinde (une montagne en Grèce), semble suggérer des lieux et des moments où ces dilemmes se rencontrent ou se mélangent, comme des espaces où les opposés coexistent. Le ton semble être à la fois ironique et contemplatif, suggérant que, bien que des réponses abondent, elles ne sont jamais satisfaisantes ou claires.
Il y a un côté ludique et un peu déconcertant dans cette approche, qui pousse le lecteur à accepter que les dilemmes sont peut-être faits pour ne jamais être résolus. Le poème semble donc mettre en lumière la diversité des perspectives humaines et leur incapacité à trouver des solutions définitives.
Chat GPT
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Ce texte poétique, intitulé « Un Monde de Dilemmes », joue avec des oppositions et des contrastes pour évoquer un monde plein de choix et d’incertitudes. Voici une analyse de ses éléments :
Ce texte invite à une réflexion ludique et poétique sur les choix et les dilemmes qui caractérisent notre monde, en jouant avec des oppositions et des références culturelles variées.
Chat Mistral
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Et face à cet affrontement de machines
il me vient ce vieil adage catho(l)(d)ique :
« Où le péché abonde la grâce surabonde »
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Merci Michel de veiller à ce que nous ne agenouillons pas (catholiquement et/ou cathodiquement) face aux charmes de l’IA mais selon moi la confrontation vaut le coup. D’abord en pointant les différences entre le Chat français (Le Mistral) et l’américain (le GPT) ensuite tout en étant obligé de relever les commentaires pertinents, en relevant les passages d’un texte original (dans les deux sens du mot) qui laissent cois les dites intelligences. Ainsi mon « brindis » final, qui était un clin d’œil non seulement aux fêtards du Parnasse ou du Pinde mais au Toast funèbre de Mallarmé.
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De manière plus évidente les 2 Chats ont été incapables de référer « L’homme qui rit » à Victor Hugo et « crise de vers » à Mallarmé.
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