Il n’y a pas de rime en -umble
Nous les humbles
C’est bien simple
On nous met jamais en chanson
Disait Jean-Roger Caussimon
Il chantait Les cœurs purs
Monsieur William Comme à Ostende
Et le temps du tango
Ferré y ajoutait son piano
Depuis leur époque la chanson française
Elle a reçu bien des coups sur la figure
Mais elle a la peau dure
Ils ne sont pas encore amis
Des notaires et des notables
Ils ne sont pas encore admis
A dîner, le soir, à leur table
Ils ne sont pas encore polis
Comme Papa le fut toujours
Ils ne sont pas encor salis
Par les combines au jour le jour…
Mais on leur dit que ça viendra
Et, bien sûr, ils ne le croient pas
Les cœurs purs (x2)
Ils ne sont pas encor rusés
Ni blasés d’être un peu bohèmes
Ils ne sont pas encor usés
Par le métro des matins blêmes
Ils ne sont pas encor conscrits
Bien qu’ils soient souvent « engagés »
Ils ne sont pas encor inscrits
Ni au chômage, ni aux congés…
Mais on leur dit que ça viendra
Et, bien sûr, ils ne le croient pas
Les cœurs purs (x2)
Ils ne sont pas encor lassés
D’écouter chanter leur idole
Ils ne sont pas encor blessés
Par le Temps qui tant nous désole
Ils chantent des « songs » sur un banc
Ils n’ont pas honte de la rue
Ils ne sont pas encore perdants
Ils ne sont pas encor perdus…
Mais on leur dit que ça viendra
Et, bien sûr, ils ne le croient pas
Les cœurs purs (x2)
Jean Roger Caussimon
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On se souviendra du fameux balthazar qu’on a fait par hasard avec un vieux corbeau malade … mon camarade
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« II est des nuits où je m’absenteDiscrètement, secrètement…« leurs visages souvent me hantentavec leur voix leur discernement
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je l’ai longtemps chanté à la guitare😊❤️
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