Au printemps 1978, l’Athènes des hauteurs s’ouvrit pour moi seul. Tandis que les touristes restaient plantés devant l’Érechteion — leur premier seuil — j’ai filé sans un mot vers le Parthénon. Là, dans l’éclat du marbre fendu, une colonie de chats régnait. Ils m’ont laissé les regarder. Puis ils ont fui, tous, quand la foule a surgi. Ce fut un instant de silence entre l’animal et la ruine, un instant que je n’ai jamais refermé.
Aimant les chats du Parthénon de l’Acropole
Au printemps 1978, l’Athènes des hauteurs s’ouvrit pour moi seul. Tandis que les touristes restaient plantés devant l’Érechteion — leur premier seuil — j’ai filé sans un mot vers le Parthénon. Là, dans l’éclat du marbre fendu, une colonie de chats régnait. Ils m’ont laissé les regarder. Puis ils ont fui, tous, quand la foule a surgi. Ce fut un instant de silence entre l’animal et la ruine, un instant que je n’ai jamais refermé.
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