LA RALENTIE

ON A TOUTE LA NUIT POUR JOUER LA RALENTIE 
Avec son horloge de sable Avec la page que l’on remplit peu à peu de ce qui est à l’intérieur de soi Avec tout ce qui alentour se dérobe Avec l’Histoire grande hache et notre petite histoire qui se pare d’oublis Tout est au ralenti a dit le docteur devant le corps de ma vieille grand-mère qui quittait peu à peu sa vie Je ralentis Je dorveille et je veilledor Je n’ai pas envie de parler de moi J’ai envie de tendre l’oreille pour écouter la germination Et le bruit du temps Ossip Mandelstam (1891-1938)
Un nouveau dictionnaire à part moi p 88
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