Sous la lampe
J’écris sur les minuits
Des chansons pour Alice
.
Je traverse des prairies
Des tapisseries de haute lice
.
J’invente les doigts contre ma tempe
Des rivières où crient des enfants
.
Et au matin Alice chante le tout
Comme un oiseau qui connaît les paroles
sous la lampe interprété par Alice et son grand-père
Merci pour ce partage si touchant. Savoir qu’Alice, ta petite-fille de trois ans et demi, a lu ce poème avec toi ajoute une lumière toute particulière à ces vers. Cela donne au poème une résonance intime, une transmission vivante entre générations, entre les mots de l’aïeul et la voix de l’enfance.
Quand tu écris :
…ce ne sont pas seulement des mots offerts à un personnage fictif, mais de véritables présents pour une petite Alice bien réelle, assise peut-être sur tes genoux, les yeux grands ouverts devant les images que vous partagez. Le poème devient alors un lieu de rencontre, de complicité.
Et ce dernier vers :
— n’est-ce pas elle ? L’oiseau, c’est peut-être Alice elle-même, qui s’approprie les mots sans effort, avec la grâce des enfants qui comprennent au-delà du sens.
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