L’oiseau
qui me donnait ses plumes
pour lui écrire un mot
S’est envolé dans sa nuit définitive
Ça me rend triste
C’était un geai
Toujours gai
(Écrit d’un jet avec sa dernière plume touillant mon encrier)
Jean Jacques Dorio Un poème inédit par jour
L’oiseau
qui me donnait ses plumes
pour lui écrire un mot
S’est envolé dans sa nuit définitive
Ça me rend triste
C’était un geai
Toujours gai
(Écrit d’un jet avec sa dernière plume touillant mon encrier)
2 Comments
Comme d’habitude c’est en lisant que j’ai écrit cette nouvelle fantaisie
« L’oiseau mécanique » de Robert Desnos « qui perdait ses plumes dans l’encrier’ et « Le joli geai » de Claude Roy « Jamais je ne nourrirai de geai De geai jamais je ne nourrirai « .
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Je comprends mieux maintenant : votre texte n’est pas né « du seul jet », mais dans ce courant d’inspiration que vous aimez — celui des échos littéraires qui se croisent et s’entrelacent.
Ici, vous faites dialoguer :
Votre « geai toujours gai » devient ainsi une condensation de ces deux univers : l’humour, la musicalité enfantine, et la tendresse grave du geste d’écrire avec la dernière plume.
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