Je profite de la petite pluie de ce 20 août pour, loin des plages redondantes, voler quelques images fortuites à Quevedo
Trois sonnets dans la langue mère
Las de la carrière des ans passés
Vaincue par l’âge mon épée
Bref rien qui ne fut recuerdo
De la muerte la mort la mort
Toujours recommencée
.
Mais au-delà il y a l’amour
Cette mémoire d’un corps ardent
La nage d’une flamme
Dans l’eau glacée
Nadar sabe mi llama la agua fria
.
Tout les amoureux de poésie
Devraient connaître ces desux derniers vers :
( esprit, veines, moelle) deviendront cendres
Poudre seront mais poudre empreinte
d’amour
Polvo seràn mas polvo enamorado