Paradis en dérangement…une manière de dire en contre partie la vie…notre vie…une manière d’ improviser sans cesse notre existence …de jouer la folia 1490…pour viole de gambe, harpe et triple orga di legna…avec cascabeles (grelots ouvrant le chemin)
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Paradis en dérangement…une malice…un tohu-bohu…un désir sans pistes que ne génère aucune intelligence artificielle d’un Monde Autre…mais seulement une autre manière d’être au monde…de passer…balbutiendo… Visité par des dieux qui font Quoi Quoi Quoi et par des femmes narquoises…
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Tu n’oublies pas les pointillés, ce qui aurait pu s’écrire et qui ne s’écrit pas, ce qui sonne la charge des passeurs d’ombres :
Tu entends l’alouette ivre par le premier rayon du soleil, les sirènes de New York dans Ionisation d’Edgar Varèse, le sifflet des bergers des Baléares, les conversations sur l’esplanade de ton village Ariègeois.
Tu alignes brièvement tes tables de longévité, d’éternité éphémère, de fabliaux sur le parvis où les morts se relèvent, sous les applaudissements.
Extrait de Petites feuilles de paradis Encres Vives printemps 2005 collection Encres blanches n’ 207
Modifié à la marge 04 octobre 2025

Couverture tracée de main de maître par Claude Brugeilles depuis son paradis
Quoi, quoi vous disparaissez° :
maracas,
tohu et bohu,
gog et magog,
shéol et géhenne,
paradis dérangé
la vie pour l’éternité,
quoi, faites-moi taire
° Platée, Quinaud ?, Rameau
Michel Chalandon
https://poesieafranquevaux3.blogspot.com/
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Ce qui m’a frappée :
Mademoiselle LIA
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