JE T’ÉCRIS SUR L’iPad MA CHÈRE

Par de lentes métamorphoses 
Naît ce poème dans ma chair
Le jour se lève aurore rose
Je t’écris sur l’iPad ma chère

Je t’écris depuis la Venise
provençale ces quelques mots
Sur ma page qu’un rayon irise
Éclairant camées et émaux

Aux tables des cafés chantants
Alibert faisait ses adieux
Adieu fillette adieu serments
Cigales et cigalons adieu

J’oublie le petit guitariste
Les tableaux de focs et tartanes
Les voix joyeuses et les tristes
Sur ma galère occitane
Tu deviens ma chère sultane

Martigues 18 mars 2024