
Pendant très longtemps Je ne me suis saoulé de cerises Que sur l’arbre perché Les disputant aux oiseaux Recrachant leurs noyaux Et même, parfois, ivre Du sang du cerisier, Je m’y endormais En rêvant d’une Belle À qui je faisais deux pendants Autour de ses fines oreilles (je n’irai pas jusqu’à écrire Que nous jouions à la marelle Cerisiers roses et pommiers blancs)