PASSAGE D’UN RÊVE

Le rêve de passage
S’est posé sur mon oreiller


C’était un lièvre roux
Qui fuyait sur une route des Pyrénées


C’était un cheval sans ses rênes
Dans une ville d’Italie


C’était un oiseau de passe blanc
Dont j’admirais le vol hautain hésitant
Mais qui soudain fondait sur moi
S’agrippant à mes cheveux en nage
Sur l’oreiller des Songes


Bêtes et lieux reparus
Dans la contrée étrange
Où volette Phénix

lièvre d’Ancizan Hautes-Pyrénées
cheval de Turin
oiseau de La Bastide de Besplas Ariège

poème mis en ligne le 07 mars 2006