L’oiseau
qui me donnait ses plumes
pour lui écrire un mot
S’est envolé dans sa nuit définitive
Ça me rend triste
C’était un geai
Toujours gai
(Écrit d’un jet avec sa dernière plume touillant mon encrier)
Jean Jacques Dorio Un poème inédit par jour
L’oiseau
qui me donnait ses plumes
pour lui écrire un mot
S’est envolé dans sa nuit définitive
Ça me rend triste
C’était un geai
Toujours gai
(Écrit d’un jet avec sa dernière plume touillant mon encrier)
Je bébégaie
-Ô gué Ô gué-
En cette forge
Où entre la lune
Forgée par Lorca
L’enfant –el niño– la regardait
la regardait
Je bébégaie
J’étais l’enfant j’étais le niño
Qui tapait sur l’enclume
Des rêves libérés
Comme des étincelles
(l’image paraît trop facile)
Comme celle d’un geai
« qui met ma rime à larme »,
m’alarme Charles d’Orléans
en un rondelet
Voilà maintenant la pièce tournée
Qui au-dessus des flammes
S’égaie
C’est un papegai