un autre haïku allongé
Un milan raie le ciel
du dernier jour de l’an
Je l’observe et le trace
sur ma page
libre de pleins et de déliés
C’est comme un jeu folâtre
et puéril
Un vers d’azur
sous le zéfir
Sur cette carte bleue
et ses fleurs d’innocence
Elles couvrent mon dire
de rires et d’oubli
31/12/2019
11h08