Je lis des vers d’Hugo le géant de nos Lettres
Qui se montre surtout dans tout ce qui le cache
Criant Hé le géant ! Hé l’homme de l’abîme !
Je lis ce cher Victor qui va de cime en cime
Un vautour qui me dit : Petit, les choses, sache,
Avec leurs dieux, ont des monstres pour ancêtres !
Tournés vers l’intérieur comme vers le lointain
Nos vers ont l’ambition d’être lus, entendus,
Avec l’œil et la feuille, sans sanglots superflus,
Entends d’Orphée la lyre qui rythme tes actions !
Entends écoute apprends pense ou sois imbécile
Veille ou dors Viens ou fuis Nie ou crois Prends ou laisse
Montre-toi cache toi Va t’en demeure Oscille
La liste est infinie des verbes qui t’oppressent
Et libèrent la part de folie sous sagesse
Sur l’épaule d’Hugo le géant de nos Lettres