en sept variations
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Trop de maux et aucun mot pour les dire
Trop de mots tuent l’émotion
Rien de trop
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Les mots il ne suffit pas qu’on les aime
pour écrire un poème
Il faut les mettre à l’épreuve
des mille et un maux
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J’ai mal à l’âme
Lame des maux
En quatre mots
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Des mots et merveilles
aux maux profonds
que l’on essaie
par l’intermédiaire
des mots du poème
de mettre en veille
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« Céder l’initiative aux mots » rongés par les vers libres visant à faire éclater l’alexandrin du vieil Hugo
Crise de vers et maux exquis (comme des cadavres) orchestrés par un maestro qui vise à la disparition élocutoire des faiseurs de vers
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La métaphore, transport à une chose d’un nom qui en désigne une autre, des mots et de leurs attributs, aux maux de la tribu.
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Pour en finir avec ce set poétique improvisé, j’ajoute ce fragment numéro 7, une dernière note (bleue comme il se doit), un fa dièse venant clore ( à défaut de les colorer) mes fadaises sur mots et maux, mots à mort, bouche cousue de fil noir, murmures et réminiscences, étoilant ma page d’origine vierge, écrite durant une nuit blanche.

