Au moment où j’écris, ce sont pierres vives qui viennent en premier, lithographies imaginaires d’un amateur calligraphe
Puis ayant mis par hasard, ou par nécessité, l’œil à la fenêtre, j’aperçois la lune : un parfait croissant du dernier quartier…
Les pierres et la lune se combinent alors et sont là dans ma tête; objets qui commencent à se former et à me réintégrer au monde constellé…
Mais libres à vous, lecteurs subtils, de voir et d’entendre à l’instant autre chose…
des hommes par exemple comme le suggérait Rabelais :
Je ne bastis que pierres vives Ce sont hommes
Ou bien zic-zac! zic-zac! faisait Miró
Et de ses mains fertiles s’envolaient des oiseaux…
