Le chapeau à la main il entra du pied droit
Dans les grandes villes pleines de murmures
Parfois le passereau y perdait son patois
Il entra dans un bar en longueur
Tel un serpent aux roses lueurs
Flottant épave inerte au gré des flots houleux
Il prit son crayon gris sur sa table écrivit :
Je dirai Passe oh va ma vie Ne fais pas de vieux os
Et puis dit au garçon Victor apportez-moi
S'il vous plaît mon pernod
CENTON
Pièce faite de fragments d’étoffes rapiécés, si l’on veut. Ou bien l’étoffe se transforme en textes divers puisés dans les anthologies et que l’on « colle » l’un après l’autre. Des ajoutages lit-on dans les notes accompagnant les paragraphes mis bout à bout, d’une œuvre qui n’en finit pas d’être rafistolée.
C’est l’art de nous rendre heureux par l’écriture de textes faits à la main avec des mots puisés dans les mots de livres le plus souvent épuisés.