J’aime les poètes en herbe
Quand on les sent perdus
Mais qu’ils ne rechignent pas
À leurs invocations
O toi qui m’apparus
Dans le désert des rues
Ils mettent à la voile
Ils chantent comme ils aiment
Rires et douleurs
J’aime leur innocence
Car ils n’ont peur de rien
Hymnes à la Vérité
Pensées des morts
Romances sans paroles
Mais un jour
Adieu commencements
étincelants
Adieu ivresse des premiers pas
L’ennui et la répétition
les ont annihilés
L’herbe verte a jauni