Dans la maison du poètereau
Le temps s’écoule entre deux mots
Entre présent (futur passé) et temps zéro
Dans la maison de vers tracés au cordeau
La corde vibre entre deux maux
Le mal de l’idéal le mal des mal-aimés
Le corps s’afflige puis se reprend
Cesse ses plaintes de piètre penseur
Tire l’esprit vers l’extase verbale
Grosse modo vers l’inspiration du Père Hugo
Dont l’égo surabondant se mue en voix de Dieu
Au bord de l’infini Victor prophète et messie
Joue la Comédie surchargée d’éternité
C’est et ça peut paraître boursouflé
Mais comparé aux petites bouches et aux poids plume qui se vendent au marché de la poésie aujourd’hui
Tout est pardonné