J’ai du mal pour « poster » ce texte quotidien, promesse existentielle qui me « tient » depuis tant de temps (le 8 janvier 2006 pour être précis). C’est que je réfléchis, en lisant, en écrivant, à la situation politique inédite, dramatique, que nous traversons. Ma première question est : comment se fait-il que ces millions de « citoyens » aient voté avec leurs tripes, non avec leurs têtes, pour une formation, le Rien et le Néant, qui si elle accède au pouvoir va les précipiter dans les malheurs d’un pays qui va être ravagé (comme aujourd’hui mais puissance dix) dans l’exacerbation des passions les plus élémentaires. (Ceux qui ont des réponses toutes faites peuvent passer leur chemin.)