UN DICTIONNAIRE À PART MOI
J’utilise le petit chaque jour. J’en ai besoin quand je reprends ces textes écrits la nuit, comme celui-ci, et que je les recopie, non sans quelques modifications, sur world. J’ai acheté le premier dans une librairie de la place du Capitole, dès sa sortie, en 1966. Michel Cournot dans le récent Nouvel Observateur, nous demandait de l’acquérir tout affaire cessante, même si pour le voler, pratique courante à l’époque, on devait prévoir un grand imper, façon inspecteur Colombo. J’ai remplacé cet exemplaire premier, trop fatigué, par « l’édition des 50 ans », un demi-siècle, dix lustres après, dans lequel Alain Rey, le seul père spirituel encore vivant, et bien vivant, a fait appel à l’artiste Fabienne Verdier, pour « illuminer » de 22 tableaux le tout. Notre Roi, oui c’est la traduction de Rey, n’a pas caché sa joie devant les projections de l’artiste. Il a accompagné chacune d’un bref article mettant en jeu deux termes saisis au vol « transformant en langage humain le chant de la Terre ». De Arborescence/Allégorie à Voix/Vortex. « La voix humaine convoquera d’autres voix, jusqu’aux voix du silence. »

pour l’édition des 50 ans