
DES MOTS DE MON ENFANCE
Des mots de mon enfance
ont disparu dans le dédale
de l’histoire qui oublie
les rebouteux
les pleins et déliés
de la gauloise
trempée dans l’encrier
du pupitre
Qui oublie
le joug liant
Mulet à Mascaret
le bœuf blanc et le tacheté
les tours de saucisse
qui pendaient au plafond
les punaises
de bénitier
les maux de poitrine
qu’on guérissait
le dos plein de ventouses
passées à la flamme
(le reste manque…)
Ô !
un délié
de mots
qui rend nostalgique
d’une époque lointaine
et que vous savez si bien
décliner
on
attend la suite
avec attendrissement !
merci Dorio
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à vous Maria
de secouer votre arbre
à palabres
enfantines
avec des images
que vous êtes la seule
à pouvoir nous
donner
merci d’avance
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DES MOTS DE MON ENFANCE
perdus oubliés
voire désuets
boulangers – épiciers
bouchers et charcutiers
poissonniers
ambulants
qui d’un coup de clairon
rassemblaient
mères et enfants
sur la place des villages
chiens et chats également
identifiant la corne du boucher
du charcutier ou du poissonnier
les cours d’école en terre battue
non bitumées
percées de trous tant nous tracions
du bout du pied ou du talon
les lignes limites
pour une partie de ballon prisonnier
cours d’école aux grands tilleuls
et longues récréations de juin
pour la cueillette de ses fleurs
petits hélicoptères
sortis de nos imaginations
ferrailleurs et rempailleurs
aiguiseurs de tout de rien
voix de ténors
dont celle hélant de loin :
« Peaux de lapin, pô, pô, pô de lapin… »
pots à lait
bidon à lait inoxydable
que l’on secouait
tourbillonnait à toute volée
sans même faire tourner le lait
ces mots perdus de notre enfance
restent présents et bien au chaud
dans nos cœurs tendres
de vieil enfant
il y en a tant
et tant
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DES MOTS DE MON ENFANCE
perdus oubliés
voire désuets
boulangers – épiciers
bouchers et charcutiers
poissonniers
ambulants
qui d’un coup de clairon
rassemblaient
mères et enfants
sur la place des villages
chiens et chats également
identifiant la corne du boucher
du charcutier ou du poissonnier
les cours d’école en terre battue
non bitumées
percées de trous tant nous tracions
du bout du pied ou du talon
les lignes limites
pour une partie de ballon prisonnier
cours d’école aux grands tilleuls
et longues récréations de juin
pour la cueillette de ses fleurs
petits hélicoptères
sortis de nos imaginations
ferrailleurs et rempailleurs
aiguiseurs de tout de rien
voix de ténors
dont celle hélant de loin :
« Peaux de lapin, pô, pô, pô de lapin… »
pots à lait
bidon à lait inoxydable
que l’on secouait
tourbillonnait à toute volée
sans même faire tourner le lait
ces mots perdus de notre enfance
restent présents et bien au chaud
dans nos cœurs tendres
de vieil enfant
il y en a tant
et tant
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normalement il y avait des interlignes
qui n’ont pas été prises en compte
un peu de souffle
mais cela n’est rien !!! 😉
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et voilà vous avez tourné la manivelle
de l’orgue de barbarie
ou plutôt d’imaginerie
fondée sur du réel
merci pour votre présent
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