Au chevet de mon lit ruminent mille livres
Je vais de l’un à l’autre Je m’y perds m’y retrouve
Éveillé endormi J’alterne mes présences
où j’écris pour « ma pomme » entre de légers sommes
où mon corps disparaît et ma plume s’absente
Au chevet de mon lit veuf de ma moitié
J’assemble comme un sou neuf des lambeaux
de tissus des textes que tu aimas
ma morte ensoleillée qui te rendaient
heureuse. Au chevet des nuits,
un peu le corps, un peu la plume,
le monde sourd, la langue aveugle,
échos muets de nos poèmes.
06/12/2020

manuscrit tel quel écrit en une heure de temps (environ)
Vous rendez l’absence légère et la gardez pesante, c’est très beau.
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