Quand on a souffert sur un texte-poème qui se faisant sans cesse se défaisait, c’est un vrai plaisir de s’abandonner à la voix qui lève, tel un vent léger qui accouche de ses phonèmes.
Phonaisons, fenaisons, corps à cœur sans histoires à s’aimer debout, à semer le doute sur nos arguments, à ôter d’Argus les mille zyeux (un à un).
Théorèmes, théorimes, Dieu est mort (signé Nietzsche), Nietzsche est mort (signé Dieu).
Tu rupines, tu phosphores, eurékâtes ton Écate, tu files la métaphore, mets à la voile la métonymie.
Tu m’étonnes, tu me dis : Ôte-toi de mon soleil !
Je te demande : Ton thé a-t-il ôté ta toux ?
On se tait (d’oreiller).