Quand je perds le fil je relis l’Odyssée
Cette nuit le grand récit d’Homère
Évoque les feuilles de l’automne
Jonchant un carré de jardin
Dont je fais un lit
Je m’endors et j’entends les paroles ailées
De mon aimée en allée
Dans les brumes de la mort
- Ni chair ni ossements…Je flotte envolée…
Je n’entends pas la suite de ce récit infernal
Mais retrouvant mon corps et mes esprits
Je nous vois tous deux à Giverny
Où nous joignîmes nos lèvres
Devant l’étang aux nymphéas
Nos rêves mystérieux
Brillants à travers les larmes*
*Baudelaire L’invitation au voyage
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