L'avril sans vers ni vermisseau
Animaux à mi-mots
Zao Wou Ki est parti
Blancs en deuil
Temps des cerises
Fréhel Fredons & Poésie
L'avril jusqu'au trente
J'ai laissé filer l'avril jusqu'au trente,
Pas un seul petit vers ni vermisseau.
En revanche sur le blog poésie
mode d'emploi les poèmes ont fleuri
pêle-mêle, ordonnés par les jours,
les nuits, la courbure des animaux :
chants du loriot, huppe des Alyscamps,
lièvre patagon, perdrix des neiges.
Aujourd'hui Zao Wou Ki est parti,
encres de Chine et lavis, blancs en deuil.
Sur le papier des taches de soleil
et d'ombres, sur les feuilles boursouflées
« sans titre » éveille notre imaginaire.
Refusant les pensées figées, je laisse
aller, sans m'y arrêter, les idées
qui viennent et puis qui passent. En silence,
loin du monde saturé de bruiteurs.
En attendant l'éclat verbal, la ligne
juste. Lisant à voix haute à son chat
les paroles à contre-courant, sans suite.
Cerisier, merisier, de Martigues à
Combourg. Au temps heureux de nos cerises,
Riant de bon cœur, car il est bien court.
Une fille à Cancun, l'autre à Craco
vie. Et nous deux. Premières hirondelles,
et pour la rime, la rue de Fréhel :
J'ai l'cafard, la coco, comme un moineau.
Comme les fredons d'une poésie :
une heure dans la nuit, personne en vue
qui nous sermonne. L'avril jusqu'au trente.
C’était l’Avril 2013 Au temps
Heureux de nos cerises sans plaie au cœur
Sans mort prématurée de « ma moitié »
Ni guerre anachronique
Dans les terres dévastées de l’Ukraine
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