J’ai passé ma vie de lecteur (de 7 à 77 ans) à fuir Proust. Et puis, allez savoir pourquoi, alors que je fêtais mes 77 printemps, je suis tombé dans la marmite de Marcel. Lors, il n’est pas un jour où je ne prends pas le temps de touiller et de trouver dans l’œuvre reine de la littérature une inspiration décuplée. Telle cette grand-mère qui dans le jardin vide et fouetté par l’averse, relevant ses mèches désordonnées et grises pour que son front s’imbibât mieux de la salubrité du vent et de la pluie disait : Enfin on respire !