MAINTENANT J’ÉCOUTE LA CANTATE BWV 188 c’est l’air chanté par un ténor sous le titre Ich habe meine Zuversicht : J’ai pleuré ma confiance…On l’entendit pour la première fois en 1728, le 21° dimanche après la Trinité. (La Trinité se passe Malbrough ne revient pas) De l’enfant lançant ses dés à Éphèse nous avons sauté sur les notes d’une partition composée à Leipzig. Le Temps est un enfant qui joue Jean Sébastien Bach jusqu’au choral final : Auf meinen lieben Gott. En ce temps là pour exercer son métier de cantor il fallait proclamer son amour de Dieu. En ce temps là, c’était un autre temps, il ne passait pas du tout comme le temps d’aujourd’hui : lundi 18 septembre 2023, temps gris s’amusant à anticiper l’automne, les goélands par grappes ou isolés, passent d’ouest en est, poussés par le vent, les ailes déployées ils font des figures de style que je suis, tant bien que mal, à la jumelle. avant de reprendre ma prosopopée.
Le temps est un cercle
il se joue de nous
il mêle le passé
aux jours présents
sans cesse sans cesse
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