C’est un arc que l’on tend comme une lyre
C’est un souffle une voix une voie
C’est un rien un presque rien
Où passent ses blessures et ses joies
Et ce temps qui est et qui n’est pas
Coché sur le calendrier lu sur le journal
Mesuré sur la montre le sablier l’ordinateur
Elle se manifeste à sauts et à gambades
Les semelles de vent le coude sur la table
C’est l’innocence même l’enfance de l’art
Dans le monde délabré d’aujourd’hui
Paroles dorées paroles timides paroles cachées
Elle est là et n’est plus là
Elle est partie …la poésie
Martigues 11 décembre 2023