Tu grignotes dans la nuit ce biscuit inactuel
que l’on appelle encor – semble-t-il ? – un poème
Avec la craie qui le traça sur le tableau noir de l’enfance
Avec le stylo feutre bleu qui enjambe les ponts et les refrains présents
Avec tes doigts de vieux copiste aimant les lettres illuminées
Ensuite c’est la grande inconnue
Salle des poèmes perdus