Vivants, ne craignez rien de moi, car je suis mort.
Rien ne survit de mon esprit ni de mon corps.
Robert Desnos
Quand je suis né Desnos mourait
Partait crevant comme un chien
Dans un camp pourri de Tchéquie
Coulé s’en allant de la tripe
Ô l’infâme clique raciste
À la tête de l’État français
Un Pétain un Laval un Brinon
Qui livra à la racaille Desnos
Robert l’ami ton corps est parti
Mais ton Esprit survit
Qui haïssait la guerre
Et qui tant aimait
Offrir aux hommes libres
Amour et Poésie